Publié le 29 Avril 2010

Les nouveaux programmes de 2nde générale et technologique qui entreront en vigueur à la rentrée 2010 sont parus au B.O. On y retrouve les programmes d'EPS, langues, physique/chimie, SES, SVT, littérature et société, méthodes scientifiques, PFEG, santé et social, sciences de laboratoire, sciences de l'ingénieur, arts, arts du cirque, biotechnologies, création et innovation technologiques, création et activité artistiques, création et design.

.o0°0o.

 

L'enseignement d'exploration Littérature et société vise pour sa part à "renforcer l'attractivité de la voie littéraire, en montrant aux élèves l'intérêt, l'utilité sociale et la diversité des débouchés d'une formation humaniste au sens large et moderne du terme."

Il est inscrit que l'on cherche notamment pour cela à :

  • mettre en oeuvre un enseignement basé sur le croisement et la complémentarité de plusieurs approches disciplinaires,
  • faire expérimenter des situations concrètes d'activité ou de recherche en relation avec les disciplines littéraires.

Cet enseignement offre également la possibilié de :

  • mettre en oeuvre des démarches co-disciplinaires ouvertes à l'innovation pédagogique,
  • permettre aux élèves de réaliser certaines productions et de développer leur créativité,
  • engager des partenariats permettant la découverte, en situation, des formations et champs professionnels ouverts aux élèves issus de la voie littéraire.

 

Cet enseignement "repose nécessairement sur la mise en activité des élèves" pour favoriser l'acquisition de certaines compétences telles que : la "capacité à rechercher, à hiérarchiser et à exploiter les informations, à les synthétiser, à les traduire d'un langage à un autre pour les communiquer, [...] la capacité à composer et à exposer des travaux, à inventer des formes originales pour les mettre en valeur [...]"

Il est ajouté que "la mise en oeuvre raisonnée des technologies numériques est propre à favoriser l'acquisition de ces capacités".

 

Là on se dit : mais quand est-ce qu'ils vont le dire ?! Et cela arrive enfin, écrit noir sur blanc : "Une collaboration régulière avec le professeur documentaliste de l'établissement est ici particulièrement recommandée".

 

6 grands points sont proposés :

  • Ecrire pour changer le monde : l'écrivain et les grands débats de société
  • De la tablette d'argile à l'écran numérique : l'aventure du livre et de l'écrit
  • Images et langages : donner à voir, se faire entendre
  • Médias, information et communication : enjeux et perspectives
  • Paroles publiques : de l'agora aux forums sur la toile
  • Regards sur l'autre et sur l'ailleurs

On peut constater que les thèmes, et particulièrement les 2, 3, 4, et 5, entrent totalement dans le domaine d'expertise du professeur-documentaliste.

 

Par ailleurs, au sujet de l'évaluation, il est spécifié qu'elle porte sur :

  • la démarche personnelle de l'élève (autonomie et investissement),
  • la capacité à rechercher et traiter des informations,
  • la capacité à analyser et à synthétiser des documents,
  • la qualité de la présentation finale.

Bref, le genre de choses sur lesquelles nous sommes habitués à porter notre attention...

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

Partager cet article

Publié le 29 Avril 2010

Cette semaine s'est déroulée l'évaluation par QCM du C2i2e. Le QCM comportait 90 questions : 71 questions pour les compétences du domaine A et 19 questions pour les compétences du domaine B. Pour chaque réponse exacte sont attribués 2 points, pour chaque réponse erronée -1 point et en cas d'absence de réponse 0 point, en sachant qu'il n'y a qu'une seule réponse exacte par question. Nous avions 2h pour remplir le questionnaire (1h suffit !).

C2i2e

 

Pour vous montrer à quel point cet exercice est superflu pour les professeurs-documentalistes stagiaires que nous sommes, voici quelques exemples de questions :

 

Dans certaines académies, le correspondant B2i :

A. Aide au plan technique les enseignants de l'établissement à accéder à l'outil de gestion des compétences du B2i.

B. Doit valider certains items du B2i à la place des enseignants.

C. Doit modifier la définition des compétences du B2i pour les adapter à chaque établissement.

D. Doit entrer en contact avec chaque élève pour l'aider à valider les compétences du B2i.

 

A qui tout enseignant peut-il s'adresser pour obtenir une assistance gratuite à toute demande concernant les usages informatiques professionnels ?

A. Au numéro AZUR de l'assistance informatique du rectorat.

B. Au correspondant local de la MAIF.

C. Au vendeur de matériel informatique.

D. Au site http://www.abuledu.org

 

Pour projeter un diaporama dans votre classe, vous utilisez un ordinateur portable relié à :

A. Un rétro-projecteur seul.

B. Un lecteur de DVD.

C. Un vidéo-projecteur.

D. Un routeur vidéo.

 

De quoi se compose un bureau virtuel ?

A. Un menu "Démarrer", une icône "Poste de travail", des accès vers mes documents et des logiciels.

B. Des outils tels qu'une messagerie, un agenda, un carnet d'adresses, un espace de stockage de documents, une liste de tâches, un espace de travail de groupe, etc.

C. Un ensemble de logiciels de bureautique.

D. Un menu "Pomme", un dock permettant de lancer les applications, un accès à mon espace utilisateur.

 

Quel est le moyen le plus rapide pour se tenir informé des derniers Bulletins Officiels de l'Education nationale ?

A. Demander à un collègue.

B. s'abonner sur le site du Ministère à la liste de diffusion des sommaires des publications par courrier électronique.

C. Regarder tous les jours sur le site web de l'Education nationale, rubrique B.O.E.N.

D. Acheter la version papier dans un SCEREN (CNDP-CRDP).

 

Un élève souhaite retransmettre à toute la classe un hoax :

A. Aucun élève ne le recevra puisque chaque ordinateur a un antivirus.

B. Aucun élève ne le recevra puisque chaque ordinateur a un filtre anti-spam.

C. Je dis à l'élève qu'il ne faut pas transférer ces messages et je lui explique pourquoi.

D. Je demande à la personne gérant le réseau de mettre en place une règle de filtrage bloquant les messages provenant de cet élève.

 

 

=> Plus d'infos sur la validation du C2i2e chez Dac ô doc.

 

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #J'ai étudié

Partager cet article

Publié le 28 Avril 2010

Je vous ai présenté il y a quelques mois de ça ce que l'on attend de nous à l'IUFM de Toulouse concernant le mémoire professionnel. Il est désormais terminé et rendu aux bonnes grâces du jury, constitué du directeur (en l'occurrence directrice) de mémoire ainsi que d'un autre formateur (en ce qui me concerne ce sera le même que pour la visite bilan). Ces deux personnes seront donc présentes pour la soutenance (de la semaine prochaine).

 

En ce qui me concerne, j'ai travaillé (en toute modestie) sur les approches pédagogiques pouvant découler des notions de référentiels et de curriculum. L'intitulé de mon mémoire est le suivant :

"Lier les approches techniciste et théorique

d'une formation à la maîtrise de l'information"

 

 

En voici l'abstract :

Face à la complexité du processus de recherche d’information, d’autant plus quand celle-ci s’effectue via Internet, on peut se demander quelles compétences faire acquérir aux élèves. Quel équilibre trouver entre une maîtrise technique d’outils en perpétuelle évolution et l’acquisition de véritables compétences informationnelles ? L’absence de cadrage national a amené les enseignants-documentalistes à réfléchir et travailler ensemble pour mettre en place des référentiels. En réalité, on retrouve dans le domaine de la maîtrise de l’information l’opposition entre deux types de formation : une formation techniciste, mettant l’accent sur la pratique et les outils, et une formation théorique s’appuyant sur la réflexion et la prise de recul critique vis-à-vis des outils. Or, ces deux aspects qui constituent la culture informationnelle méritent d’être articulés. L’approche offerte par les curriculum est en cela intéressante puisqu’elle va au-delà de celle des référentiels, en plaçant les concepts au premier plan. Laisser leur place aux compétences informationnelles ne signifie toutefois pas supprimer les compétences plus instrumentales, les deux restant toujours intimement liées. Ainsi, comment, en s’appuyant sur les différents travaux existant, envisager la mise en place de séquences pédagogiques liant les deux approches ? C’est ce à quoi ce mémoire professionnel tente d’apporter une réponse, notamment au travers d’expérimentations dans le cadre des TPE et de l’ECJS.

 

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #J'ai étudié

Partager cet article

Publié le 27 Avril 2010

Intriguée par l'élogieuse critique du travail de Loïs Lowry faite par Faelys

et tentée par le caractère apparement dystopique du roman,

j'ai profité de la fin des vacances de Pâques pour dévorer Le passeur, paru en France en 1994.

 

Le-passeur.jpg

 

 

La quatrième de couverture :

 

"Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont "élargis", personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire."

 

 

Mon avis :

 

Comme cela a déjà été signalé, il ne faut pas s'arrêter à la première de couverture, qui ne reflète pas l'ambiance du roman. En vérité, le lecteur est transporté dans un tout autre monde que le sien et n'en sort pas facilement ! Ce roman d'anticipation nous présente une société - une "communauté" - où règne le primat de l'Identique, au nom de l'intérêt du système. Ainsi, il n'y a plus de divorce, de chômage, de guerre... L'harmonie semble régner, la communauté étant dirigée par des Sages. Ils sont chargés de constituer les cellules familiales et d'affecter chaque individu dans une voie professionnelle donnée, lors de la "Cérémonie des 12 ans". Ainsi, chacun à son utilité au sein de la communauté et en est satisfait. On ne parle plus de filles ou de garçons mais "d'individus féminins" et "d'individus masculins". Certains nouveaux-nés trop faibles et les personnes âgées sont "élargis". La plupart des citoyens pensent qu'ils sont envoyés dans une autre communauté, un "Ailleurs". Là, je pense que vous avez saisis que notre utopie dérape...

 

Le personnage que nous suivons est Jonas, un individu masculin de 11 ans. Il s'apprète à devenir adulte et à se voir affecter sa fonction professionnelle à la prochaine "Cérémonie des 12 ans". Mais jamais il n'aurait imaginer une telle fonction... Il va en effet se voir nommer "Dépositaire de la mémoire". Il faut ainsi attendre le milieu du roman pour savoir qui est le "Passeur" qui le guidera dans sa découverte des souvenirs, des émotions, des couleurs... qui n'existent plus pour les autres membres de la communauté.

 

Cette histoire dans laquelle évolue le héro nous fait aborder des thèmes tels que : le totalitarisme, l'altérité, la liberté de choix, la mémoire, l'identité... C'est écrit de manière étonnement simple et fluide et c'est pourtant riche de sens. La fin n'est pas celle que j'aurais préférée. Toutefois, je reste sur une bonne impression. On est avec ce roman dans un univers qui renvoie à de multiples références, aussi bien classiques telles que George Orwell ou Aldous Huxley mais aussi plus contemporaines. On peut notamment penser à des films tels que : The Truman show (1998), Equilibrium (2002), The Island (2004), etc. Si une découverte SF vous tente, n'hésitez pas ! 

 

 

Extrait :

 

"Jonas haussa les épaules. Cela ne l'inquiétait pas. Comment quelqu'un pourrait-il ne pas s'intégrer ? La communauté était si méticuleusement réglée, les choix étaient pris avec tant de soin !

Même l'union des conjoints était étudiée tellement à fond qu'un adulte qui avait déposé une demande pour recevoir un conjoint pouvait attendre des mois ou parfois même des années avant qu'une union ne soit approuvée et annoncée. Tous les facteurs - caractères, niveau d'énergie, intelligence et centres d'intérêt - devaient se correspondre et s'équilibrer parfaitement. La mère de Jonas, par exemple, avait une intelligence plus élevée que son père ; mais son père était d'un tempérament plus calme. Ils s'équilibraient. Leur union, qui comme toutes les unions avait été surveillée pendant trois ans par le Comité des sages avant qu'ils ne puissent déposer une demande d'enfant, était une union réussie.

Tout comme l'union des conjoints ou le placement des enfants, les attributions étaient scrupuleusement mises au point par le Comité des sages.

Il était sûr que son attribution, quelle qu'elle fût, ainsi que celle d'Asher, serait la bonne. Il avait juste hâte que la pause déjeuner se termine, que le public retourne dans l'auditorium et que le suspens s'achève.

Comme en réponse à ce voeu non formulé, le signal retentit et la foule se dirigea vers les portes."

[pp.84 à 86]

 

 

Lowry, Loïs.

Le passeur

Ed. L'école des loisirs

Coll. Médium

1994/288 p.

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

Partager cet article

Publié le 21 Avril 2010

De Marie-Aude Murail, qui est en bonne voie pour devenir mon écrivain jeunesse préféré...

Papa-et-maman-sont-dans-un-bateau.jpg

La quatrième de couverture :

"Pauvres Doinel ! Ils s'aiment, mais n'ont pas le temps de se le dire. Ils ont chacun leurs angoisses, leurs soucis mais les gardent pour eux.
Marc Doinel, le père aux allures de cow-boy, n'a toujours pas parlé du rachat de sa boîte par des Hollandais décidés à restructurer au lance-flammes. Nadine, la mère débordée, n'évoque jamais la lassitude qui l'accable devant les " fiches de suivi d'acquisition des compétences " de ses élèves de maternelle. Charlie, la fille aînée, se demande bien pourquoi elle est amoureuse de Kikichi, un héros de manga bisexuel, plutôt que d'un garçon de sa classe. Et pourquoi se sent-elle si transparente au collège ? Le petit Esteban, lui, ne se plaint jamais, au point de se laisser maltraiter sans broncher par les grands de l'école.
Pauvres Doinel ! S'ils savaient qu'ils partagent un rêve secret... En feuilletant un magazine, chacun d'entre eux est tombé en arrêt devant la même photo. Celle d'une yourte mongole plantée dans une clairière bretonne."


Mon avis :

A nouveau conquise par la plume de Marie-Aude Murail ! Mais comment fait-elle pour savoir si bien retranscrire ce que peut être la vie d'une collégienne tout comme celle d'un papa chef d'une agence de transport routier ? Dans ce livre, nous suivons la vie de chacun des individus de la famille Doinel mais prêtons aussi attention à certains protagonistes secondaires tels que les employés de l'agence Darfeuille... et nous attachons comme toujours à chaque histoire.  Bien sûr, en tant qu'enseignant, on sourit d'autant plus aux anecdotes du métier d'institutrice dans la classe des "petits-moyens" de Mme Doinel. La plus grande partie du roman est toutefois consacré à la restructuration subit par l'entreprise dans laquelle travaille M. Doinel. Cela sonne juste. C'est toujours à la fois criant de vérité, touchant et si drôle !

J'ai le sentiment que ce livre s'adresse à des jeunes mais aussi et surtout à des adultes. C'est d'ailleurs ce que confirme l'auteur dans l'interview qu'elle a donné à Radio pluriel, déclarant se diriger de plus en plus vers ce qu'elle même appelle "le roman familial". Cela ne gâche en rien notre plaisir !

 

Extrait :

"A huit heures moins cinq, elle entrait [Mme Doinel] dans sa classe de petits-moyens. Rolande était déjà là. Elle salua Mme Doinel :

- Bonjour Nadine. Je vous ai préparé les trois ateliers de ce matin.

- Merci.

Rolande s'y connaissait en atelier. Elle avait travaillé en usine pendant toute sa jeunesse sur une chaîne de fabrication automobile. Depuis 10 ans, elle était Atsem à l'école maternelle René-Guy Cadou. Première arrivée, dernière partie, elle n'avait jamais manqué un jour. Rolande avait la religion de l'école, elle croyait aux ateliers puzzles et gommettes, elle avait foi dans la peinture au doigt. Elle admirait passionnément Mme Doinel. Il faut dire que Mme Doinel frôlait la perfection pédagogique. M. Chevalier lui avait attribué la note de 19,5 lors de son inspection.

- Je vous en ai mis six aux bacs à graines, Nadine. Mais j'arrive plus à me souvenir si Weshley a fait les graines cette semaine.

C'était un exercice d'une haute importance aux yeux de Rolande depuis qu'elle avait lu sur la fiche de préparation de Mme Doinel : "Remplissage d'un pot de yaourt avec des graines à l'aide d'une cuillère. Objectif : développement de la motricité fine."

- Wesley a la psychologue le lundi, poursuivit-elle, et je lui ai fait sauter son tour de graines. Mais je sais plus si je lui ai fait rattraper.

- Ce n'est pas grave, marmonna Mme Doinel.

Rolande se permit intérieurement de n'être pas tout à fait de l'avis de la maîtresse. Wesley n'était pas très fort en remplissage de pots de yaourt avec une cuillère, et s'il manquait plusieurs fois son tour, sa motricité fine en prendrait un coup."

 

Plus d'infos sur :

Radio pluriel => interview audio de juillet 2009

Ricochet

 

 

Murail, Marie-Aude.
Papa et maman sont dans un bateau
Ed. L'école des loisirs
Coll. Médium
2009/294 p.
  

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

Partager cet article

Publié le 20 Avril 2010

Les récits de l'Imaginaire : un terme qui regroupe les genres de la Science-fiction, de la Fantasy, du Fantastique et de l'Horreur. Ceci sont particulièrement appréciés des ados (mais pas que), c'est en partie pour cela (et aussi parce que j'apprécie la SF) que j'ai ressenti le besoin de me mettre au clair avec ce vaste domaine littéraire de l'Imaginaire.

Planete.jpg

 


LA SCIENCE-FICTION

La science-fiction est un genre narratif structuré par des hypothèses sur ce que pourrait être le futur et/ou des univers inconnus (planètes éloignées, mondes parallèles, etc.), en partant des connaissances scientifiquestechnologiques ou ethnologiques actuelles.


Elle se décline avec les sous-genres suivants :

- L'Anticipation
(peut-être le plus répandu)
- Le Space opera
- La Hard science
- L'Uchronie
(cf. Article "Ukronie, la nouvelle collection de Flammarion")
- Le Cyberpunk
- Le Steampunk
- Les Voyages imaginaires

On peut évoquer ici Jules Vernes, Ray Bradbury, George Orwell, Aldous Huxley ou encore Philip K. Dick.

La science-fiction est clairement le genre littéraire de l'Imaginaire que je préfère. Ma dernière lecture en date : La Brigade de l'Oeil de Guillaume Guéraud.

 

 

 

LA FANTASY

"La "Fantasy" est un genre littéraire à mi-chemin entre le Fantastique et la Science-Fiction. C'est un mélange de légendes, de mythes et de contes où tout est permis. Elle couvre un large champs de la littérature classique et contemporaine, celle qui contient des éléments magiques, fabuleux ou surréalistes, depuis les romans situés dans des mondes imaginaires, avec des racines dans les contes populaires et la mythologie, jusqu'aux histoires contemporaines de réalisme magique où les éléments de fantasy sont utilisés comme des mécanismes métaphoriques pour illuminer le monde que nous connaissons."

- L'Heroic fantasy
- La Dark fantasy
- La High fantasy
- L'Urban fantasy
- La Light fantasy
- La Science fantasy
- L'Animal fantasy
- La Romantic fantasy

De Lewis Carroll à J. R. R. Tolkien en passant par Robert E. Howard.

 


LE FANTASTIQUE

"Le fantastique, du grec phantasein : faire voir une apparence, créer une illusion, est caractérisé par l'irruption d'un phénomène inexplicable dans le monde réel. Le fantastique est un domaine littéraire extrêmement vaste dont on connaît rarement la diversité et surtout la spécificité. C'est le genre de l'incertitude, l'ambiguïté, l'hésitation, l'entre-deux dans lequel se trouve le lecteur lorsqu'il s'agit d'interpréter les faits qui font la spécificité du genre fantastique."

De Edgar Allan Poe à Stephen King en passant par Richard Matheson.

 


L'HORREUR

"L'horreur, comme genre, s'inscrit dans le vaste registre des littératures de la peur. C'est à dire tout un ensemble de sous-genres reposant sur des émotions allant de la peur, en passant par la crainte, l'angoisse et ses interrogations, jusqu'à la terreur la plus grande. Parmi ces sous-genres du roman d'horreur on peut citer le roman de Terreur, d'Epouvante ou de Gore qui joue tous sur de subtiles nuances, principalement sur le degré violence."

Stephen King et d'autres que je suis loin de connaître !

 

.oO0°0Oo.

 

Il apparaît donc difficile de s'y retrouver parmi tous ces sous-genres, mais ce sont autant d'invitations à en découvrir les rouages !

=> Définitions tirées du site PocheSF
 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

Partager cet article