Publié le 29 Mai 2015

Ce mois-ci, joyeusement allégé par les jours fériés, j'ai pu :

 

Observer une séance menée par mes stagiaires de M1 sur l'identité numérique avec une classe de 4e,

Mener 6 séances PIIODMEP avec des 4e,

Accueillir une classe de 5e sur une heure de vie de classe pour les aider à rechercher des informations dans le kiosque ONISEP,

Accueillir une élève de 4e d'un collège privé voisin en stage d'observation au CDI sur deux jours,

Venir un mercredi matin pour assister aux oraux d'HDA des 3e,

Assister à la dernière JRL de l'année,

Enregistrer d'anciens livres laissés de côté par la prof-doc précédente,

Réceptionner une commande d'ouvrages,

En lancer une autre pour préparer une éventuelle participation au Prix des Incos l'année prochaine...

 

Maintenant, je croise les doigts pour que la fin de l'année arrive à vive allure ! Allez, plus que 5 semaines...

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je prof-doc

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Publié le 28 Mai 2015

"Madame, c'est quoi la différence entre prof d'EPS et prof de sport ?"

"C'est bon j'ai trouvé la page pour mon métier de pâtissier c'est "chef de partie" !"

"Ben moi vous allez trouver ça bizarre peut-être mais je voudrais être policière." (dixit une fille)

 

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Publié le 28 Mai 2015

Tout comme l'année passée, j'ai participé à l'évaluation des oraux d'HDA sur un mercredi matin, en binôme avec une collègue d'histoire. Nous avons fait passer 9 élèves sur des oeuvres comme le triptyque La guerre d'Otto Dix, la BD Maus d'Art Spiegelman (critique ici), les chansons La complainte du progrès et Le déserteur de Boris Vian, etc. Voici quelques incontournables perles :

 

"Dans sa chanson Boris Vian utilise un registre brulesque."

"C'est une statue fabriquée en terrine."

"Ben en fait il fait ça parce qu'une femme elle est contente si elle a plein d'argent."

"Ben en fait je sais pas trop comment le dire mais en gros il se fout de la g*** de la société de consommation."

"C'est un auteur de BD underground." (prononcé à la française)

"A cette époque, qui décide de... ?" - "Ben le président" - "Sans blague... mais lequel ?"

"Qui va devenir leader en Allemagne dans les années 1930 ?" - "Staline."

"Quelles sont les dates de la Première Guerre mondiale ?" - "Euh... vers 45 ?"

 

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je prof-doc

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Publié le 26 Mai 2015

Je m'appelle Livre et je vais vous raconter mon histoire

 

 

La quatrième de couverture :

 

Depuis des siècles je raconte l'histoire des autres. L'heure est venue de raconter la mienne. De dire par où je suis passé avant d'arriver entre vos mains. On a corné mes pages, on a ri ou pleuré avec moi, on m'a banni, livré aux flammes... J'ai vu des civilisations naître et mourir. Pourtant, j'ai survécu. Ce que vous allez découvrir, cher lecteur, c'est un vrai roman, celui de ma vie.

 

 

Mon avis :

 

Mi-documentaire mi-roman, cet ouvrage atypique de lecture facile est à mettre entre toutes les mains, notamment celles des collégiens ! Illustré par des figurés en noir et blanc, avec une mise en page des plus aérée, le livre s'adresse à nous en termes simples pour nous raconter son histoire. Du chapitre "Qui a inventé l'écriture ?" au chapitre "Mon frère E-book", on passe en revue toute l'histoire du livre : les différents supports de l'écriture, l'invention du papier, de l'imprimerie, du livre de poche, l'étymologie du vocabulaire livresque, le rôle des bibliothèques, les autodafés, la révolution digitale... La jaquette raffinée et le papier épais des pages de cet ouvrage sont représentatifs de son contenu : un narrateur atypique, des informations historiques assez complètes et accessibles, des illustrations agréables, une pointe d'humour, une pincée de citations, un soupçon de poésie... Pour toutes ces raisons, ce codex (du latin caudex, tronc d'arbre) mérite le détour !

 

 

Quelques citations :

 

  • "Si tu ne connais pas les arbres, tu risques de te perdre en forêt ; si tu connais pas les histoires, tu risques de te perdre dans la vie." (p. 11)

  • "Les Sumériens nommaient cet endroit "maison de la mémoire" ; les Egyptiens, "lieu des soins de l'âme", les Tibétains, "océan de joyaux". Je parle ici, bien sûr, des bibliothèques. Aussi loin que je me souvienne, elles ont toujours existé. Elles sont nées avec l'écriture, ont grandi avec elle." (p. 102)

 

 

Pour feuilleter le début du livre vous pouvez vous rendre sur le site de l'éditeur.

 

 

Agard, John.

Je m'appelle Livre et je vais vous raconter mon histoire

Ed. Nathan

2015/135 p.

 

Publié le 22 Mai 2015

Le regard des princes à minuit

 

 

La quatrième de couverture :

 

Être un véritable chevalier, aujourd'hui, est-ce encore possible ? A travers sept épreuves initiatiques, des jeunes se lancent dans l'aventure : une expédition nocturne dans la forêt de Brocéliande, l'escalade de la façade de Notre-Dame en cordée, l'intensité d'un combat à mains nues, la décuverte d'une danse oubliée avec une cavalière sensuelle... Autant de façons de vibrer, de prendre position dans la société, de dire NON.

 

 

Mon avis :

 

Après avoir découvert Erik L'homme il y a quelques années avec son roman Phaenomen, je me suis à nouveau laissée tenter par sa plume ce printemps avec un de ses derniers livres en date. Un titre et une couverture d'une beauté ténébreuse se révèlent les portes d'entrée dans un univers des plus étonnament référencé : de la légende du roi Arthur à Matrix en passant par Le Seigneur des anneaux, Pirates des Caraïbes et La chèvre de M. Seguin. On suit notamment Vladimir et Guillaume dans la forêt de Brocéliande, Hadrien et Maxime dans des sous-sols imprégnés de l'odeur des combats à mains nues, Grégoire et Sylvestre en pleine ascension de la cathédrale Notre-Dame, etc. Erik L'homme met en scène sept quêtes : sept aventures nocturnes improbables  et à la limite de la légalité où de jeunes binômes constitués d'un maître et d'un apprenti cherchent un certain frisson et une certaine vérité. Ces épreuves initiatiques mis en parallèle de celles vécues par les bacheliers au Moyen-âge ont pour but de leur faire toucher du doigt certaines valeurs comme l'honneur, la sagesse, la liberté, le courage... C'est à la fin du livre que l'on comprend en quoi toutes ces histoires sont liées. On se prend à relever les différentes injonctions égrénées au fil des quêtes : "Médite sur toi et sur qui tu es", "Montre du courage et bataille contre l'injustice", "Honore et aime toutes les femmes"... Fort heureusement à mon sens, les filles ne sont pas oubliées dans cet ouvrage. Erik L'homme dit en ouverture avoir souhaité "brosser le portrait de quelques insoumis" afin que ses lecteurs "tracent leur propre chemin, qu'ils vivent un jour leurs propres aventures, fortes et folles - forcément folles" et redonnent "de l'épaisseur au monde et à l'existence". Une belle lecture un peu tirée par les cheveux mais inspirante.

 

 

L'homme, Erik.

Le regard des princes à minuit

Ed. Gallimard jeunesse

Coll. Scripto

2014/138 p.

 

Rédigé par Nota Bene

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Publié le 19 Mai 2015

En ce jour d'appel à la grève, ça bouge aussi chez les profs-docs, avec des publications à relayer pour défendre notre statut et notre spécificité pédagogique :

 

 

 

 

 

Tract du 19/05/2015 par Elsie Russier