Publié le 28 Novembre 2014

Ce mois-ci, en vrac, j'ai pu :

 

  • Mener 22 séances d'EMI 6e,
  • Corriger les évaluations d'EMI 6e,
  • Entrer les notes des élèves pour l'édition des bulletins du 1er trimestre,
  • Accueillir une classe de 5e pour le choix de romans se déroulant au Moyen-âge,
  • Prendre en charge un élève de 6e en tant que tutrice et échanger en amont sur son cas avec les collègues,
  • Prendre en charge un élève de 6e en exclusion-inclusion lors d'une petite heure au CDI pour rattraper ses exercices d'EMI,
  • Assister à une réunion sur l'accompagnement personnalisé,
  • Programmer et assister à une réunion sur les projets de sensibilisation à la santé et à la citoyenneté,
  • Assister à une journée départementale des profs-docs,
  • Accueillir mes deux stagiaires de M1,
  • Mettre en place des tables thématiques : "Le centenaire de la Première Guerre mondiale" et "Les nouveautés sont arrivées",
  • Mettre en place et corriger un quiz au CDI,
  • Installer les décorations de Noël au CDI et mettre en place le deuxième quiz (sur le thème de Noël),
  • Profiter d'un jour férié.

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je prof-doc

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Publié le 26 Novembre 2014

Un premier roman reçu dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire 2014 de Price Minister :

 

Zou

 

 

La quatrième de couverture :

 

"Ils emballent, rassemblent, trient, mais ne jettent rien. Chaque objet, même cassé, chaque lettre, chaque papier nous permet de garder un bout de notre passé, une preuve de son existence t de son importance dans nos vies."

 

Ce n'est pas seulement la maison de vacances appartenant à sa famille depuis plusieurs générations que Chance doit quitter, mais aussi tous les fantômes qui l'habitent, ceux de son imagination, ceux de son passé, ceux des histoires que lui racontait son père. Avec la perte de cette immense demeure, nichée dans un grand jardin séparé de la mer par un petit muret en pierre, lieu d'introspection privilégié de tous pour observer le bleu à l'infini, Chance perd également ses repères et se pose des questions quant à son identité. Est-elle vraiment, comme l'a toujours dit sa grand-mère, la réincarnation de son frère qu'elle n'a pas connu ? "Zou !", c'est le signal d'un nouveau départ, d'un renouveau qui s'impose comme une nécessité, un impératif de survie. "Zou !", si simple à écrire, si simple court à prononcer et pourtant si difficile à accepter. Ce roman à la délicatesse émouvante vous plongera au coeur de la Bretagne, dans les petits travers et les grandes émotions qui marquent chaque famille. Un récit polyphonique où la voix de Chance fait écho à celle de son ordinateur, de sa maison de famille, de son muret de pierre, et à ses fantômes tant aimés.

 

 

Mon avis :

 

C'est l'histoire des adieux d'une jeune femme à une maison de famille sculptée par les embruns de la baie de Quiberon. C'est le récit d'une quête identitaire mêlant humour et émotion. L'auteur, qui semble avoir égrénée beaucoup d'elle-même dans ce récit, cherche à disséquer les mécanismes des relations familiales. Sa confession peut résonner en chacun de nous qui éprouvons forcément à un moment ou un autre la difficultée d'être soi parmi les autres. La vente de la maison de son enfance va en effet pousser la narratrice, prénommée Chance, à revenir sur les traces de son passé et à explorer le pesant héritage familial. Elle arrivera tant bien que mal à s'en détacher grâce au processus d'écriture. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à s'exprimer dans le livre : les choses et les lieux prennent eux aussi tour à tour la parole. J'ai ainsi été séduite par l'originalité des points de vue narratifs proposés : l'ordinateur et sa page blanche nous font sourire, le muret de pierre de la maison d'enfance nous émeut... On observe Chance s'émanciper tout doucement des entraves de son passé et tenter de prendre un nouveau départ dans la vie au travers de ce premier roman joliment attachant.

 

 

Des extraits :

 

  • "Mais personne n'a aucun problème. Ca n'existe pas. Certains ont de la pudeur, ont le chic de ne pas les montrer. Certains n'y font pas face et les ignorent, mais parce que les douleurs sont si écrasantes, qu'on ne peut les maîtriser. Finalement, chacun fait comme il peut."

  • "Notre maison bretonne. C'est chez moi. C'est beau, parfois effrayant. C'est gigantesque, mais suffisamment petit pour entendre l'écho des blessures familiales, celles que l'on ne règle qu'en famille. Qui touchent le coeur des choses, les culpabilités, les remords, la responsabilité de chacun devant les morts. Pourtant, c'est le seul endroit où l'air que je respire à du goût, où j'entends les bruissements de mon âme, et pas que de mes fantômes, où je vois les vraies couleurs, où tout se passe. C'est trop grand, trop beau, trop tout, et nous sommes à la fois trop nombreux, et nous avons trop peu pour pouvoir la garder. Alors, nous vendons, comme on vend un de ses organes, une sensation pas très agréable."

 

  • "Je prends la voiture, deux heures trente de route et je serai chez maman. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? comment lui expliquer le deuil que je dois faire ? Peut-elle comprendre ? Voudra-t-elle comprendre aussi ? Peut-être ne verra-t-elle pas tout ce que je vois. J'espère qu'elle ne s'en vexera pas. Je pris pour cela, mais je dois le faire. Si elle se vexe, elle oubliera. [...] Je lui dirai ça. Mais comprendra-t-elle tout ce que je ne dis pas ? Je ne peux plus ressembler, je veux être unique, à ma façon, pas forcément à celle de ma famille. [...] Et là, elle m'a dit ce que j'étais venue entendre : "Ma chérie, je ne te dirai pas que je t'aime, c'est une évidence. Je ne te dirai pas que tu me ressembles ; aujourd'hui, tu ne ressembles qu'à toi. Et tu dois encore te trouver. Va où tu dois aller, et fais le point que tu dois faire, j'ai confiance en ta réussite." [...] Je vous ai menti ! Je mens très souvent, j'adore ça. C'est chouette, le mensonge, parce que tout devient joli, et moi, j'aime le Beau. Ca, c'est l'histoire telle que je vous l'aurais racontée si j'avais voulu rester dans la légende familiale. La vérité est ailleurs. quand je suis arrivée chez maman, elle m'a regardée de pied en cap, et n'a rien dit (aïe, quand elle ne dit rien, c'est que j'ai grossi. Bon, j'assume, ce n'est pas le plus important). Elle m'a raconté sa solitude, ses douleurs, la fierté qu'elle éprouve pour ses enfants et des soucis qu'elle porte à cause d'eux. Alors, je n'ai pas osé."

 

 

 

Les notes que j'attribue au roman sont les suivantes :

La qualité de l'écriture : 3/5

Le plaisir à la lecture : 3/5

L'originalité du livre : 4/5

 

 

Herter, Anne-Véronique.

Zou !

Ed. Michalon

2014/185 p.

 

Rédigé par Nota Bene

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Publié le 26 Novembre 2014

Aujourd'hui s'ouvre le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. J'ai hâte d'y être et de déambuler dans ses allées chaleureuses ! En attendant, je vous invite à regarder l'intervention de sa directrice Sylvie Vassalo ce matin sur le plateau de l'émission des Maternelles de France 5 (le replay ici).

 

Ouverture du SLPJ de Montreuil

A la question d'un des animateurs de l'émission sur les livres qui cartonnent en ce moment, elle cite notamment Le ça de Michaël Escoffier et Matthieu Maudet. Je ne peux que confirmer la drôlerie de cet album pour les touts-petits que j'ai pu avoir entre les mains il y a quelques mois !

 

 

Beaucoup d'autres livres me feront probablement de l'oeil le weekend prochain lors de ce Salon devenu incontournable pour les passionnés de littérature jeunesse et qui fête cette année ses 30 ans ! Entre autres : Je cherche un livre pour un enfant de Sophie Van der Linden, Bonne journée d'Olivier Tallec, Le livre de Perle de Timothée de Fombelle... Mais avec lesquels reviendrais-je réellement dans mon sac ? Mystère. J'espère bien me faire en partie surprendre. C'est là tout le plaisir de la lecture : s'ouvrir à de nouveaux horizons...

 

 

 

Publié le 21 Novembre 2014

 

 

La quatrième de couverture :

 

Depuis son plus jeune âge, Daniel Cunningham a vécu enfermé, avec pour seule compagnie les livres et sa mère – qui l’a gardé reclus, à l’écart du monde extérieur, et qui n’a cessé de lui répéter qu’il était malade. Un jour, des coups frappés à la porte vont tout changer. Des voisins ont découvert son existence, et résolu de libérer Daniel de l’emprise de sa mère. Pris en charge par le docteur Marlow et sa famille, il va découvrir peu à peu que tout ce qu’il tenait pour vrai jusque-là n’était qu’un tissu d’histoires racontées pour le protéger. Mais le protéger de quoi ? De sa vie d’avant Daniel n’a gardé qu’une maison de poupée. Et pas n’importe quelle maison de poupée : c’est la réplique exacte de la maison natale de sa mère, une maison qui recèle de nombreux et sombres secrets. Jusqu’à quels vertiges ces secrets conduiront-ils Daniel ?

 

 

Mon avis :

 

La belle et sombre couverture était séduisante et on m'avait dit du bien de ce roman à l'intrigue mystérieuse voire lugubre. L'atmosphère quelque peu gothique est en effet plaisante et maîtrisée. L'histoire est bien écrite et les personnages intelligents et fouillés. Le mystère lié à un certain manoir du XIXe siècle reproduit à l'identique en maison de poupée plane tout au long d'une bonne partie du récit. Malheureusement, j'en attendais sans doute trop et, à défaut d'une chute ou d'un véritable retournement de situation, c'est finalement une déception qui est arrivée pour moi ! En tant que lectrice adulte, j'avais pu deviner le fin mot fantastique de l'intrigue mais j'espérais que ce ne soit pas tout à fait le cas et que les mystères s'expliquent de façon plus réaliste. Les amateurs du genre et les plus jeunes lecteurs seront sans doute davantage emportés par l'histoire. Par contre, attention à un certain passage un peu dur où il est question d'un suicide. En bref, un roman de qualité pour frissoner.

 

 

Fine, Anne.

Le Passage du Diable

Ed. L'école des loisirs

Coll. Médium

2014/306 p.

 

Rédigé par Nota Bene

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Publié le 20 Novembre 2014

Conte lu dans le cadre d'un futur travail avec des 6e :

 

 

 

La quatrième de couverture :

 

Si vous découvrez un trésor, vous vivez assurément une belle aventure. Mais si ce trésor appartient à de redoutables bandits, gare à vous ! C'est ce qui arrive à Ali Baba. la formule qu'il surprend dans la bouche des brigands, "Sésame, ouvre toi", lui ouvre la porte d'une caverne où s'entassent d'incroyables richesses. mais les quarante voleurs qui les ont amassés là vont tout faire désormais pour châtier l'homme qui a découvert leur cachette. Comment échapper à ces féroces bandits ? Heureusement, Ali Baba n'est pas seul à les affronter : il peut compter sur sa servante, Morgiane, énergique et astucieuse...

 

 

Mon avis :

 

Le traditionnel conte des Mille et une nuits qu'est Ali Baba et les quarante voleurs est plaisant et accessible, notamment grâce à l'explication de certains mots de vocabulaire dans cette édition adaptée aux collégiens. J'ai pu me remettre en tête les images de mon enfance : la célèbre formule "Sésame, ouvre toi", les croix faites sur les portes du quartier d'Ali Baba une nuit, les voleurs cachés dans leurs jarres à huile... Par contre, je ne me souvenais pas du cupide frère d'Ali Baba nommé Cassim. Bref, une lecture qui nous fait nous évader vers les charmes de l'Orient tout en mettant en garde contre les dérives de la vénalité.

 

 

Ali Baba et les quarante voleurs

Ed. Hachette

Coll. Biblio collège

2001/111 p.

 

Rédigé par Nota Bene

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Publié le 19 Novembre 2014

Au hasard de mes pérégrinations sur le web, j'ai lu :

 

 

 

Et pour écouter la réaction de l'auteur primé c'est ici.

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je veille

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