Publié le 21 Novembre 2019

Nathalie du blog Cap ! Ô Capes Doc me propose

de répondre aux questions lancées par Enna du blog Enna lit.

 

 

𝕁'𝕒𝕚 déjà

 

 

  • 𝕁'𝕒𝕚 déjà habité...

 

Je suis originaire de Vendée. J'ai ensuite vécu sur Nantes, Angers, Toulouse puis de nouveau Angers pour mes études et le début de ma vie active. Je suis heureuse de vivre désormais à Nantes, ma ville de cœur.

 

 

  • 𝕁'𝕒𝕚 déjà fabriqué...

 

Je ne suis pas spécialement manuelle mais je me suis initiée au tricot et de temps en temps je reprends modestement mes aiguilles pour fabriquer une écharpe, un headband, une paire de chaussons...

 

 

  • 𝕁'𝕒𝕚 déjà rencontré...

 

J'ai déjà rencontré et provoqué des rencontres avec de nombreux auteurs et illustrateurs dans le cadre de mes études puis de mon métier. Par exemple : Fabrice Colin, Rachel Corenblit, Yves Grevet, Elena Piacentini, Timothé de Fombelle, Olivier Bourdeaut, Baptiste Chouët...

 

 

  • 𝕁'𝕒𝕚 déjà écouté de la musique à un concert...

 

Assez peu et ça date !

 

 

  • 𝕁'𝕒𝕚 déjà assisté à un événement (inter)national...

 

Peut-être l'occasion d'évoquer le fameux mois de janvier 2015.

 

 

  • 𝕁'𝕒𝕚 déjà fait quelque chose qui m'a changé (dans ma tête et dans mon corps)...

 

Je cois que c'est une question qui peut laisser place à l'évocation d'événements bien trop personnels. Mais je peux tout de même - évidemment - mentionner mes deux expériences de maternité (grossesses, accouchements et le deuxième plus particulièrement, quotidien de jeune maman...).

 

 

Par Quentin Blake

Par Quentin Blake

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je blogue

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Publié le 18 Novembre 2019

Cette année, pour les 4 ans de mon loulou, pas de Playmobil ou de Lego mais une fabrique à histoires ! Comment ça, une fabrique à histoires ? Une presse à imprimer, un studio de cinéma, un théâtre de marionnettes ? Non, rien de tout cela. En réalité, un drôle de boîtier bleu lagon aux boutons jaunes qui produit des sons et fait apparaître des images lumineuses. Celle d'un château de conte de fée promet une belle entrée au pays de l'imaginaire...

Lunii : la fabrique à histoires

Après avoir allumé et réglé le volume d'écoute à l'aide du bouton latéral, l'enfant choisit les différents éléments qui composeront son histoire : un héros, un compagnon, un lieu et un objet. Guidé oralement et visuellement, il utilise facilement le gros bouton faisant défiler les propositions et le bouton sélectif "ok". Ensuite, l'histoire se lance : place à l'écoute collective ou individuelle à l'aide du casque (que mon loulou a adoré personnaliser avec les autocollants fournis). Une multiplicité d'histoires est possible : 48 sont déjà incluses dans la boîte et des centaines d’autres peuvent être téléchargées. Je les trouve bien racontées et les bruitages qui accompagnent le récit sont un vrai plus. Pour le moment, mon fils adore choisir les éléments de son histoire mais a du mal à rester en place jusqu'à la fin de celle-ci ensuite. Il aurait pu être intéressant de renforcer l’interactivité en proposant un choix à faire au milieu de l'histoire pour orienter le déroulement de l'intrigue. Je pense qu'il faudra que je me rende disponible afin d'écouter avec lui et l'encourager à aller au bout en autonomie. Ceci dit, cette fabrique à histoires est ludique et valorise l'enfant en tant que "maître" de l'histoire. Elle permet de laisser place au développement de l'imaginaire de façon calme et sans écran. Comme la lecture accompagnée, elle permet l'enrichissement du vocabulaire et un moment d'occupation apaisé dans diverses circonstances. Il me tarde de la tester sur la route des vacances à Noël ! Ainsi, lors de longs trajets en voiture ou en train par exemple, la fabrique à histoire permet de divertir l'enfant de façon calme et pratique, seul (grâce au casque) ou en partage à plusieurs. Seul bémol : le prix. Bien que la fabrique à histoires proposent de multiples intrigues, l'objet reste un petit investissement (60 euros), surtout si l'on souhaite acheter un voire deux casques (possibilité d'écouter à deux) en parallèle. Par la suite, on peut enrichir les histoires proposées via le catalogue en ligne Luniistore. Intéressant à souligner : des contes en langues étrangères, des chansons, berceuses, comptines ainsi que des quiz sont disponibles à la vente. En somme, cela peut être une bonne idée de cadeau à suggérer au Père Noël !

 

 

Publié le 16 Novembre 2019

Les 100 mots de l'éloquence

Voici un inédit de la célèbre collection Que sais-je ? dans lequel on se plaît à picorer de quoi enrichir ou remobiliser sa culture littéraire. Sont égrainés des mots classiques tels que "emphase", "allitération", "discours" mais aussi des termes plus contemporains comme "punchline", "spin doctor", "pitch", "battle", "storytelling", etc. L'ouvrage est divisé en quatre parties. Il aborde tout d’abord les principes de l'éloquence, hérités du monde antique. On s'attarde ensuite sur les genres ou formes d'éloquence. Certaines d'entre elles ont disparu (comme le panégyrique), d'autres ont perduré (l'oraison funèbre) et d'autres ont surgi (le pitch). L'auteur dresse ensuite une liste non exhaustive de procédés oratoires (de l'allitération au syllogisme). Enfin, il en vient à évoquer certains "caractères" ou personnages qui ont incarné / incarnent l'éloquence (tels que Socrate ou Maître Dupont-Moretti). Un peu moins intéressée par cette dernière partie, j'ai par contre été heureuse de raviver, préciser et enrichir ma culture littéraire, sans lourdeur, grâce aux brefs articles proposés pour chacune des entrées. On y croise aussi bien le corbeau, le renard, l'agneau, le mouton, Ruy Blas, Montaigne, Malraux, que plusieurs présidents de la Ve République... Le propos est à la fois classique et dans l'air du temps. J'en rapporte ici quelques passages dont j'aimerais garder trace.

[...] un grand orateur est un homme qui sait aussi se "mettre en scène". [...] Il est intéressant de souligner que Polymnie, la muse de la réthorique, est aussi la muse de l'art du mime !

La grandiloquence est moins une grande éloquence qu'un excès d'éloquence.

D'une certaine façon, dès qu'il y a "information", il y a aussi "déformation" et recherche d'un "effet" à produire. Nous sommes bien reconduits à la rhétorique.

[Le silence intègre] les stratégies rhétoriques les plus subtiles.

Le bavardage est constitué de paroles creuses, infondées et indiscrètes. Les connotations du mot sont franchement péjoratives. Ce que souligne par ailleurs l'origine même de ce vocable : "baver", au sens propre de sécréter de la bave, mais aussi au sens figuré de "médire", "dire du mal".

[La causerie] se veut sans prétention, exempte de tout protocole. Volontiers située "au coin du feu", elle révèle une intimité qu'ignore la "conversation". Le naturel de la causerie s'oppose alors à l'art de la conversation. Mais l'une comme l'autre sont des exercices de sociabilité où les français, autrefois, passaient pour exceller.

Le mot "discussion" nous vient du latin discussio, la "secousse", "l'ébranlement". Par conséquent, discutere c'est faire voler en éclats. La discussion est donc sinon violente par nature, du moins toujours "vive". La "dispute", en revanche, et contrairement à notre usage du mot, sera plus contrôlée, davantage "pensée" (puto, en latin : "je pense"). En poursuivant la déclinaison, on rencontre la "controverse", qui n'est pas autre chose qu'une discussion argumentée. Au sens large, on pourra même parler de "débat contradictoire". Enfin, la "polémique", mot construit à partir du terme grec qui signifie la "guerre" (polemos) il renvoie évidement à des échanges vifs, agressifs ; les arguments ne divergent pas, ils se combattent

Un pitch c'est [...] un "lancement". Pour "lancer" une oeuvre, la diffusion d'un film ou d'une émission de télévision, deux possibilités s'offrent au "lanceur" [...] soit une accroche un peu intrigante, soit un très bref résumé du synopsis, destiné à la fois à informer sur le contenu du film et à donner envie d'aller le voir. Dans tous les cas, le contexte reste celui de l'urgence. Il faut en un temps compressé susciter l'impression la plus forte et la plus favorable possible. Nous sommes bien au-delà de l'art de la concision !

Aujourd'hui, dans le cadre des levers de fonds des start-ups, on parle d'elevator pitch pour évoquer une présentation dans l’ascenseur, 45 secondes, montre en mains entre deux étages. Ce type de formulation est très rigoureusement théorisé : une accroche (la pépite), une promesse (quels résultats ?), une solution (l'offre) et un appel à l'action, à l'engagement. "Pitcher" un projet, c'est le présenter pour lever des fonds.

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je lis

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Publié le 9 Novembre 2019

  • Goulou : lumière sur la mer de Louis Pors : un album à faible tirage proposant l'histoire d'un phare partiellement métamorphe, représenté à l'aquarelle, dont l'aspect un brin rétro n'aura pas su me séduire.
  • L'explorateur de dodo chez L'avion de papier : une idée sympathique mais une écriture qui se perd complètement, des illustrations trop fournies et une intrigue beaucoup trop longue pour le public visé... l'intention est louable mais l'amateurisme trop criant.
  • Un autre regard (T.3) : La charge émotionnelle et autres trucs invisibles d'Emma : une BD au thème principal moins "inédit" que les précédents mais qui a le mérite d'affiner le concept de charge mentale en y plaçant en parallèle celui de charge émotionnelle. Pour en savoir plus je vous propose la lecture de cet article sur le sujet sur mademoizelle.com publié en octobre 2018. Le reste de la BD m'a moins intéressé. Brèves critiques du tome 1 et du tome 2 à retrouver sur le blog.
  • Mentawaï ! de Tahnee Juguin et Jean-Denis Pendanx : une BD anthropologique qui ne m'aura pas vraiment séduite de part son parti pris. Sous couvert de donner la parole au peuple des Mentawaï, j'ai trouvé que la chercheuse se mettait en avant par de la fausse modestie. En outre, je n'ai pas été embarquée par le dessin, ni complètement réaliste, ni emprunt d'un prisme graphique particulièrement enrichissant.
  • La fois où Mémé a vaincu un taureau / a tapé un clown de Vincent Cuvellier : de petits livres très drôles dont l'auteur lui-même m'a fait la lecture (à moi et à d'autres professionnels du livre présents ce jour-là à l'événement Nathan). Une héroïne bien campée, Mémé (quand elle était petite), racontée par sa petite-fille. Un mélange des générations. Une prose qui ne demande qu'à être jouée haut et fort. Des illustrations vives et expressives. Des récits un peu déjantés, tendres et d'une drôlerie populaire.

 

Celles dont je n'ai pas parlé

Publié le 8 Novembre 2019

Merci aux éditions Nathan pour cet album documentaire

 

qui s'adresse aux enfants à partir de 4 ans

 

La science est dans le citron

Une littéraire, pour tester un album documentaire sur la science à destination des jeunes enfants, c'est l'idéal. Ma naïveté et mon manque de logique scientifique sont alors des atouts qui m'aident à apprécier l'effort de vulgarisation déployé. Cet album inaugure une nouvelle collection qui ambitionne de mettre à portée de mains des enfants la possibilité d'expérimenter et de découvrir des principes scientifiques. L'objectif est de faire de la science avec ce que l'on trouve dans sa cuisine : un citron, de l'eau, du liquide vaisselle, un oeuf... et de partager un bon moment en famille. Offert à mon fils pour ses 4 ans, nous avons pu tester les premières expériences proposées. La suite se complexifiant, j'ai trouvé qu'il était encore un peu jeune pour aller au bout du livre. Il aurait fallu rassembler un peu plus d'ingrédients (du chou rouge par exemple) et de concentration ! Pour autant, j'ai adoré le principe et trouvé les premières pages très bien faites ! L'aspect ludique favorisant l'interaction entre le jeune lecteur et l'adulte via l'observation de l'objet d'étude (ici le citron) est très bien pensé. On regarde donc d'abord le fruit et on le décrit (couleur, taille, poids...) puis on le coupe pour en découvrir l'intérieur : c'est l'occasion d'acquérir du vocabulaire (écorce, quartiers, pédoncule...). Vous la sentez, la satisfaction de la littéraire ? Par la suite sont posées des "problématiques" : est-ce que ton citron peut flotter ? Sais-tu nettoyer une pièce avec du jus de citron ? Pourras-tu écrire un message secret à l'encre invisible ? Comment créer un volcan avec du jus de citron ? On procède, sans en avoir l'air, aux premières étapes de toute démarche scientifique. Il me semble que l'album est plus adapté à 6 ans qu'à 4 ans (le scientifique à l'initiative de la collection l'a d'ailleurs testé avec ses petites-filles aux environs de l'âge de raison). La collection n'en reste pas moins une très bonne idée pour aiguiser la curiosité des enfants !

 

🔬 🍋 ⚗️

 

Publié le 7 Novembre 2019

Tout juste paru

 

dans la série des Grands albums T'choupi chez Nathan

 

 
Une couverture qui brille qui pourrait être d'un bel effet sous le sapin, un format exclusif et un thème nouveau pour découvrir Paris et ses monuments. Une belle mise en avant de notre ville lumière qui permet de familiariser les petits de façon réaliste avec les lieux chargés d'histoire de la capitale, du Trocadéro au Louvre en passant par Notre-Dame, les champs Elysées, les jardins du Luxembourg… On y suit T'choupi et ses parents dans leur visite. Feuilleté lors de l'événement nantais de la maison Nathan, j'en retiens la référence pour préparer mon loulou à un possible futur week-end dans la capitale. Peut-être le début d'une série sur le voyage ? À quand l'album sur Londres en vue d'une future escapade ?