Publié le 30 Janvier 2011

En ce début d'année 2011 j'ai dégusté une galette des rois avec quelques collègues.

J'ai suivi le groupe de la MGI avec leur professeur de français pour l'élaboration de fiches métiers (pas encore terminées).

J'ai assisté à la 3e réunion de l'Amicale du personnel pour organiser le repas du personnel.

J'ai assisté à une première réunion, lors d'un après-midi banalisé, pour l'élaboration du Projet d'établissement 2011-2014.

J'ai assisté à une 2e réunion sur le bilan de l'expérimentation des repas bio. On prévoit entre autre pour la fin de l'année d'organiser une soirée film-débat ouverte aux élèves et à leurs parents.

J'ai assisté à une première journée (la 2e sera en février) de formation sur le thème des "Séquences d'apprentissages documentaires en environnement numérique". Devinez avec qui...

J'ai suivi une classe de Terminale avec leur professeur de français pour la rédaction de chroniques musicales.

J'ai mis en place une table thématique "M'informer sur mon orientation" pour l'arrivée de la brochure Onisep Après le bac ainsi qu'une table "Quand les livres font leur cinéma" reprenant des romans et BD adaptés sur grand écran (du Da Vinci code à Elle s'appelait Sarah en passant par Le Diable s'habille en Prada).

J'ai mis en place le prêt des DVD ! Plutôt que de les enfermer dans une armoire et qu'ils soient seulement à disposition des professeurs, ils sont désormais devant mon bureau et empruntables pour une durée de 8 jours. Ils ont leur petit succès. Pourvu que ça dure.

J'ai suivi une classe de seconde avec leur professeur d'histoire pendant deux heures pour une première séance de recherche par binômes sur une catastrophe (naturelle ou pas : ouragan Katrina, explosion de l'usine AZF...) en vue d'un exposé.

J'ai préparé et commencé une séquence sur le roman Entre chiens et loups avec les 3e et leur professeur de français.

J'ai passé ma 2e commande d'ouvrages (qui doit arriver demain !) et d'ores et déjà commencé à préparer la 3e.

 

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je prof-doc

Partager cet article

Publié le 29 Janvier 2011

Connaissant déjà quelque peu la collection Autres mondes des éditions Mango, séduite par le titre du livre et curieuse de découvrir l’écriture de cette auteur bretonne, je me suis laissée emporter par ce roman de science-fiction.

 

La quatrième de couverture :

À la suite de la Guerre Ultime, la Terre est recouverte par un gigantesque océan. Dans une immense bulle flottant au gré des courants, vivent quelques milliers d’habitants, seuls rescapés de ce chaos.

Parmi eux, deux adolescents que tout oppose. Elle, Natanae, fille de pêcheur, farouche et éprise de liberté. Le décès brutal de son père fait basculer sa vie et l’oblige à habiter chez sa mère où elle se retrouve confrontée à la violence de son beau-père.

Lui, Morphée, fils du plus haut dirigeant, passionné d’arts. Dans sa cage dorée, il souffre de solitude et de l’indifférence de ses parents. Il déteste ce monde que son père a créé.

L’abordage d’un continent sauvage va les faire se rencontrer. Vont-ils parvenir à fuir l’Archebulle, devenue une prison ?

 

Mon avis :

Outre le titre que je trouve tout à fait pertinent et sa structure à la façon d’une pièce de théâtre (acte I, acte II…), le roman s’ouvre sur un prologue assez percutant mettant en scène une planète Terre personnifiée qui « refuse de se laisser impunément brûler vive sans réagir ! ».

Nathalie Le Gendre nous propose au premier abord des personnages caricaturaux dans le sens que ce sont de jeunes adolescents issus de milieux sociaux opposés, qui n’ont pas pleinement conscience des enjeux de l’organisation sociale dans laquelle ils se trouvent mais qui, épris de liberté, sont des rebelles et donc des héros en puissance. Morphée, l’adolescent rêveur, irrésistiblement intéressé par l’héritage artistique de l’humanité désormais interdit et poète à ses heures et Natanae, l’adolescente fille de pêcheur au caractère affirmé.

Pourtant, on est bien vite pris par l’histoire. Natanae est confronté à un changement de vie – la mort subite de son père et l’arrivée chez sa mère – qui ne peut laisser indifférent. En effet, on découvre que son beau-père est alcoolique et violent. Sa mère insensible et battue. Sa jeune demi-sœur Thynie livrée à elle-même. Natanae va tout de suite s’attacher à elle et se faire un devoir de la protéger.

De son côté, Morphée va découvrir que son père, premier dirigeant de l'Archebulle, cache bien des choses à la population. Il prend de plus en plus conscience qu'il évolue dans une cage dorée. En parallèle, il rencontre Natanae et tombe sous le charme de cette jeune fille farouche à laquelle il offrira un exemplaire de l'oeuvre de Shakespeare Roméo et Juliette.

Le roman est construit comme un drame en trois actes comme je l’ai dit plus haut et on peut aussi remarquer que les scènes sont intitulées « Dimanche soir », « Lundi matin », « Dans la nuit de lundi à mardi », etc. En réalité, l'action est resserrée et se déroule sur 7 jours et 7 nuits. Genèse, vous avez dit genèse ? Il y a en effet dans ce roman beaucoup de références - mythologiques, bibliques, littéraires - pas toujours très subtiles mais qui enrichissent le récit.

En bref, un hymne à la fougue et au besoin de liberté palpitant en chacun de nous. Un roman de science-fiction qui est avant tout un récit initiatique et dont on apprécie l'héroïne sensible mais déterminée. La fin est ouverte ce qui est un peu frustrant mais laisse totalement la place à l'imagination.

 

Prologue :

Le bouton rouge… Je dois appuyer sur le bouton rouge…

2030. L’humanité est engagée dans un conflit sans fin dans lequel les armes les plus radicales sont utilisées : chimiques, bactériologiques, nucléaires. Dix ans de guerre, de souffrances, d’abominations. Urant toutes ces années, les cerveaux les plus vicieux ont été mis à l’épreuve pour élaborer, aveuglément, des plans fous, des solutions finales dans le but de déterminer un vainqueur…

Une seule issue est possible…

La main se soulève lentement, hésitante… Puis se crispe, déterminée, comme les serres d’un vautour. L’index se détend subitement et effleure d’une caresse mortelle le bouton rouge… Encore un bref instant d’incertitude, mais à quoi bon ? Et le doigt enfonce la touche couleur de sang…

Adieu…

Vomi par les satellites tueurs, un déluge de feu s’abat sur l’humanité.

 

Alors, dans un dernier sursaut, la Terre pousse un mugissement terrible. Un bruit assourdissant s’intensifie, perce les ténèbres et la brume des cendres humaines.

Elle, que les humains appellent Gaïa, la Terre-Mère, sent gronder en son sein la révolte. Elle, qui a enfanté les premiers êtres, nourri leurs enfants tout en acceptant leurs faiblesses, leur égoïsme, décide de ne pas se laisser anéantir. Elle qui a tant supporté pendant des siècles, refuse de se laisser impunément brûler vive sans réagir !

Mutilée, Gaïa souffre, rage, hurle…

Avec une force inouïe, elle se rebelle. Elle gonfle ses poumons, elle tonne, son sang jaillit des volcans, provoquant tremblements de terre, raz-de-marée, cyclones.

Prenant le pas sur la colère, la douleur se propage. Gaïa pleure toutes les larmes de son corps et engendre des océans dans lesquels s’abîment les continents. Elle s’arrête juste à temps pour ne pas sombrer dans son propre chagrin, dans sa propre furie, et fait naître du fluide de ses entrailles les contours d’un continent destiné à ses enfants survivants… S’il y en a.

 

Tel un grain de poussière illuminé flottant dans l’océan de Gaïa, une bulle de vie se dirige au gré du vent, de la mer et de ses courants, vers ce petit bout de terre vierge et sauvage…

 

Un mot de l'auteur :

« La science-fiction et la fantasy m’ont toujours passionnée. Est-ce dû aux fabuleuses légendes de mon pays ? [la Bretagne] J’en suis certaine. Vie et liberté : deux maîtres mots de mon existence. Dans les larmes de Gaïa, mon premier roman publié, s’est tout naturellement orienté vers ces deux thèmes. »

 

Plus d'infos sur :

Le site de la collection Autres mondes

Ricochet

NooSFere (avec un un quizz !)

Mais aussi le site de Nathalie Le Gendre et sa page Facebook

 

 

Le Gendre, Nathalie.

Dans les larmes de Gaïa

Ed. Mango

Coll. Autres mondes

2003/175 p.

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

Partager cet article

Publié le 27 Janvier 2011

 

Je me permets de relayer l'article d'Emmyne qui offre à lire un courrier d'Alain Serres adressé "aux critiques littéraires et à tous ceux qui n'ont pas encore eu la chance de rencontrer un bon livre jeunesse".

 

Il saisit ici l'occasion de répondre aux propos de François Busnel qui déclarait en novembre dernier dans l'Express : "Je n'ai jamais cru aux vertus de ce que le monde de l'édition appelle la "littérature jeunesse". Sans doute est-ce une tare, mais ce "secteur" m'est toujours apparu comme une invention marketing destinée à écouler une production souvent mièvre et à soutenir des maisons en mal de chiffre d'affaires."

 

Pour Alain Serres, responsable de la maison d'édition Rue du monde, la littérature jeunesse représente au contraire "une forêt de livres où l'on appréhende le monde sensible dans sa complexité et ses contradictions. De vrais livres où, dès le plus jeune âge, l'enfant élabore son point de vue, confronte ses doutes, ses hypothèses, projette sa personnalité en construction, se pense, cherche, apprend son métier de lecteur en lisant entre les lignes ou même entre le texte et l'image. Ce chemin de papier proposé aux enfants est bien celui de la littérature, loin de tout enfermement éducatif ou didactique, de toute démagogie ou condescendance."

 

 

 

Publié le 24 Janvier 2011

Un voyage en Italie se prépare pour certaines classes de Terminale. Hier, j'ai bien passé 20 min. avant la reprise des cours de l'après-midi avec deux élèves derrière mon ordinateur à regarder la boutique Ferrari (on line of course) : 145 euros le porte-clé... Dur, dur de rapporter un souvenirs d'Italie et de la "Galleria Ferrari" ! ^^

Ferrari.jpg

Publié le 23 Janvier 2011

Un décret d'application vient de paraître au Journal officiel qui permet la suspension des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire. La loi prévoit que l'inspection académique puisse demander la suspension des allocations au bout de quatre demi-journées d'absence. Supprimer les allocations pour manquement aux obligations scolaires était déjà possible depuis 2006 mais rarement appliqué. La nouvelle loi facilite cette application : sa principale nouveauté est que la décision revient aux inspecteurs d'académie, après signalement du chef d'établissement et avertissement à la famille, alors que jusqu'ici cette responsabilité était du seul ressort des présidents de conseils généraux.

On peut se demander le degré d'efficacité qu'aura une telle mesure, sachant que ce sont les familles des milieux les plus populaires, déjà en difficulté, qui seront les plus touchées. Au Royaume-Uni, où le système des sanctions financières existe déjà, le taux d'absentéisme a atteint des records en 2009.

Quand j'essai de me représenter ce que cela donnerait au lycée, je reste perplexe...

 

Plus d'infos sur :

Obligation scolaire : une instruction et une assiduité obligatoires sur Educsol

Absentéisme scolaire : publication du décret permettant la suspension des allocations familiales sur Le Monde

Absentéisme : une politique déraisonnable sur Le Café pédagogique

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

Partager cet article